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FAQ
Il peut y avoir un lien entre apnées et prise de poids inexpliquée. Sans traitement, les apnées provoquent la plupart du temps une fatigue importante la journée. La pratique d’activités physiques, quelles qu’elles soient, devient alors parfois difficile. De plus, le manque de sommeil peut modifier les comportements alimentaires : envies de produits plus gras, plus sucrés, grignotages, cela apportant de l’énergie rapidement et favorisant une perturbation hormonale à l’origine d’une sensation de faim plus importante.
Si le traitement soigne les symptômes, il ne guérit pas pour autant la cause des apnées du sommeil, c’est-à-dire l’obstacle qui empêche le bon passage de l’air lors de la respiration la nuit. Il doit donc à priori être gardé toute la vie.
Cependant, il existe de rares exceptions où le traitement peut être retiré. Tout d’abord, si vous êtes en surpoids, une perte de poids importante, le plus souvent après une chirurgie bariatrique, peut parfois entrainer une diminution des apnées, voir les faire disparaître. Par ailleurs, si vous avez des anomalies au niveau de la mâchoire ( mandibule en arrière, palais étroit et ogival, amygdales volumineuses ), un suivi par un chirurgien dentiste ou un ORL peut éventuellement corriger les apnées. Dans ces cas-là, il est indispensable, après intervention, de refaire un enregistrement du sommeil afin de réévaluer la pertinence du traitement pour les apnées du sommeil.
De plus, en cas d’intolérance à la PPC, et dans certaines situations, des personnes peuvent se voir proposer une alternative qui est l’orthèse d’avancée mandibulaire.
L’efficacité des traitements par PPC ou orthèse d’avancée mandibulaire, largement reconnus par les études scientifiques, peut être améliorée par certains traitements complémentaires, telle la kinésithérapie de la langue. En effet, le relâchement des muscles de la langue pendant le sommeil peut constituer une obstruction au passage de l’air qui se traduit par le ronflement et peut aller jusqu’à provoquer un arrêt momentané de la respiration. La rééducation consiste à redonner à la langue sa bonne position de repos. Il est recommandé de pratiquer quotidiennement des exercices durant 8 semaines.
Dans l’impossibilité de trouver un contact proche de chez vous, il existe un protocole d’exercices de Katia Guimaraes , disponible en vidéo sur le site : www.allianceapnées.org ou directement ici.
La pratique du chant est également intéressante pour aider à muscler les muscles du fond de la gorge, apprendre à bien respirer et se relaxer. Jouer d’un instrument à vent présente aussi des bienfaits étonnants.
Le télésuivi englobe la télé observance et la télésurveillance médicale du patient.
La télé observance se limite à la mesure à distance de l’observance, c’est-à-dire de la bonne utilisation du traitement.
La télésurveillance permet de vérifier le bon fonctionnement de la machine :
Vérifier le contrôle des pressions,
Vérifier l’absence de fuites,
S’assurer de la bonne efficacité du traitement en contrôlant l’index d’apnées-hypopnées résiduel sous PPC.
Les apnées sont un problème mécanique qui entraîne un mauvais passage de l’air dans les voies aériennes durant le sommeil. Ce trouble nécessite un traitement mécanique pour lever l’obstacle. Par ailleurs ces produits peuvent être irritants si vous souffrez d’asthme ou d’insuffisance respiratoire, surtout par voies inhalées.
Avant de quitter le territoire, il est conseillé de se munir d’une attestation de sortie du territoire (numéro de série des dispositifs médicaux), ce document peut vous être demandé aux contrôles des aéroports.
Pensez également à glisser dans votre bagage une rallonge et une multiprise, voire un adaptateur de prise pour certains pays.
Tous les ronfleurs ne font pas d’apnée du sommeil. Les symptômes d’apnées sont multiples : le ronflement en fait partie mais aussi la somnolence, les maux de tête au réveil, la fatigue.
En cas de doute, il est possible d’évaluer son risque de somnolence en réalisant le test d’Epworth disponible sur internet.
Quatre adultes sur dix dorment seuls (surtout les 18-24 ans, étudiants, célibataires, sans enfants).
Partager son lit ou sa chambre avec un autre adulte fait plaisir mais peut également perturber le sommeil (45 % des cas : difficultés d'endormissement, réveils nocturnes ou excès de chaleur).
Le sommeil est surtout perturbé par les mouvements (60 %) et les ronflements du conjoint (40 %).
15 % des adultes dorment avec une personne souffrant d'une pathologie du sommeil (apnées, insomnie, mouvements périodiques des jambes, décalage du rythme veille-sommeil).
15 % dorment avec un enfant dans la chambre; dans 60 % des cas, l'enfant dort dans le même lit. Les principales raisons sont les pleurs nocturnes, la demande de l'enfant, l'absence d'un des deux parents. Plus rarement des raisons médicales ou un logement trop petit.
Au moins un animal domestique est présent dans un foyer sur deux. Dans 30 % des cas, celui-ci est présent dans la chambre toute les nuits ou presque. La présence d'un animal impacte la qualité du sommeil dans 25 % des cas.
En conclusion : il est important que le sommeil de chacun soit préservé. Les besoins de sommeil d'un enfant ou d'un animal ne sont pas les mêmes que ceux d'un adulte. Il faut donc en tenir compte dans le partage éventuel de son lit.