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FAQ

  • Y a-t-il un rapport entre l’apnée du sommeil et une prise de poids inexpliquée ?
    Il peut y avoir un lien entre apnées et prise de poids inexpliquée. Sans traitement, les apnées provoquent la plupart du temps une fatigue importante la journée. La pratique d’activités physiques, quelles qu’elles soient, devient alors parfois difficile. De plus, le manque de sommeil peut modifier les comportements alimentaires : envies de produits plus gras, plus sucrés, grignotages, cela apportant de l’énergie rapidement et favorisant une perturbation hormonale à l’origine d’une sensation de faim plus importante.
  • Est-ce qu’on peut être reconnu handicapé lorsqu’on fait des apnées du sommeil ?
    Cela n’est pas possible, car un traitement approprié et bien utilisé toutes les nuits, et durant toute la durée de la nuit, doit permettre de corriger tous les symptômes et donc de retrouver une qualité de sommeil et de vie tout à fait compatible avec une activité professionnelle.
  • Doit-on garder l’appareil à pression positive à vie ?
    Si le traitement soigne les symptômes, il ne guérit pas pour autant la cause des apnées du sommeil, c’est-à-dire l’obstacle qui empêche le bon passage de l’air lors de la respiration la nuit. Il doit donc à priori être gardé toute la vie. Cependant, il existe de rares exceptions où le traitement peut être retiré. Tout d’abord, si vous êtes en surpoids, une perte de poids importante, le plus souvent après une chirurgie bariatrique, peut parfois entrainer une diminution des apnées, voir les faire disparaître. Par ailleurs, si vous avez des anomalies au niveau de la mâchoire ( mandibule en arrière, palais étroit et ogival, amygdales volumineuses ), un suivi par un chirurgien dentiste ou un ORL peut éventuellement corriger les apnées. Dans ces cas-là, il est indispensable, après intervention, de refaire un enregistrement du sommeil afin de réévaluer la pertinence du traitement pour les apnées du sommeil. De plus, en cas d’intolérance à la PPC, et dans certaines situations, des personnes peuvent se voir proposer une alternative qui est l’orthèse d’avancée mandibulaire.
  • Existe-t-il des traitements de kinésithérapie ?
    L’efficacité des traitements par PPC ou orthèse d’avancée mandibulaire, largement reconnus par les études scientifiques, peut être améliorée par certains traitements complémentaires, telle la kinésithérapie de la langue. En effet, le relâchement des muscles de la langue pendant le sommeil peut constituer une obstruction au passage de l’air qui se traduit par le ronflement et peut aller jusqu’à provoquer un arrêt momentané de la respiration. La rééducation consiste à redonner à la langue sa bonne position de repos. Il est recommandé de pratiquer quotidiennement des exercices durant 8 semaines. Dans l’impossibilité de trouver un contact proche de chez vous, il existe un protocole d’exercices de Katia Guimaraes , disponible en vidéo sur le site : www.allianceapnées.org ou directement ici. La pratique du chant est également intéressante pour aider à muscler les muscles du fond de la gorge, apprendre à bien respirer et se relaxer. Jouer d’un instrument à vent présente aussi des bienfaits étonnants.
  • Le télésuivi qu’est-ce que c’est ?
    Le télésuivi englobe la télé observance et la télésurveillance médicale du patient. La télé observance se limite à la mesure à distance de l’observance, c’est-à-dire de la bonne utilisation du traitement. La télésurveillance permet de vérifier le bon fonctionnement de la machine : Vérifier le contrôle des pressions, Vérifier l’absence de fuites, S’assurer de la bonne efficacité du traitement en contrôlant l’index d’apnées-hypopnées résiduel sous PPC.
  • Que faire quand le masque laisse des marques sur le visage ?
    On n’est pas obliger de serrer trop le harnais du masque. Les nouveaux masques permettent une étanchéité satisfaisante. Sinon il peut être intéressant d’essayer des embouts narinaires à condition d’avoir un sommeil calme.
  • Que faire en cas de maux de ventre et de flatulences ?
    Il est effectivement possible que l’air envoyé par la machine passe directement dans le système digestif et entraîne des ballonnements. De simples réglages des pressions peuvent améliorer la situation.
  • Est-ce qu’une opération du nez peut débarrasser des apnées ?
    Non, les apnées ne sont pas causées par des narines trop étroites. Toutefois, une intervention sur le nez peut améliorer la respiration nasale et donc aider à supporter le masque de la PPC.
  • Est-ce que les huiles essentielles peuvent traiter les apnées ?
    Les apnées sont un problème mécanique qui entraîne un mauvais passage de l’air dans les voies aériennes durant le sommeil. Ce trouble nécessite un traitement mécanique pour lever l’obstacle. Par ailleurs ces produits peuvent être irritants si vous souffrez d’asthme ou d’insuffisance respiratoire, surtout par voies inhalées.
  • Quelles démarches effectuer avant de prendre l’avion ?
    Avant de quitter le territoire, il est conseillé de se munir d’une attestation de sortie du territoire (numéro de série des dispositifs médicaux), ce document peut vous être demandé aux contrôles des aéroports. Pensez également à glisser dans votre bagage une rallonge et une multiprise, voire un adaptateur de prise pour certains pays.
  • Pour éviter la condensation dans le masque peut-on dormir sans humidificateur ?
    L’humidificateur permet d’ajouter de l’eau dans l’air qui est respiré, ce qui rend l’utilisation de la machine plus confortable. En n’utilisant plus l’humidificateur, le risque est de voir réapparaître certaines gênes comme la sécheresse de la bouche, le lez qui coule ou la sécheresse nasale.
  • Est-ce que l’apnée du sommeil est dangereuse pour un enfant ?
    Il existe des liens entre apnée et asthme. Les enfants souffrant d’asthme ou de rhinite allergique risquent plus de faire des apnées. Une bonne prise en charge de l’apnée permet un meilleur contrôle de l’asthme.
  • Est-ce que je fais des apnées du sommeil si je ronfle ?
    Tous les ronfleurs ne font pas d’apnée du sommeil. Les symptômes d’apnées sont multiples : le ronflement en fait partie mais aussi la somnolence, les maux de tête au réveil, la fatigue. En cas de doute, il est possible d’évaluer son risque de somnolence en réalisant le test d’Epworth disponible sur internet.
  • Dormir seul ou pas ? Quel impact sur le sommeil ?
    Quatre adultes sur dix dorment seuls (surtout les 18-24 ans, étudiants, célibataires, sans enfants). Partager son lit ou sa chambre avec un autre adulte fait plaisir mais peut également perturber le sommeil (45 % des cas : difficultés d'endormissement, réveils nocturnes ou excès de chaleur). Le sommeil est surtout perturbé par les mouvements (60 %) et les ronflements du conjoint (40 %). 15 % des adultes dorment avec une personne souffrant d'une pathologie du sommeil (apnées, insomnie, mouvements périodiques des jambes, décalage du rythme veille-sommeil). 15 % dorment avec un enfant dans la chambre; dans 60 % des cas, l'enfant dort dans le même lit. Les principales raisons sont les pleurs nocturnes, la demande de l'enfant, l'absence d'un des deux parents. Plus rarement des raisons médicales ou un logement trop petit. Au moins un animal domestique est présent dans un foyer sur deux. Dans 30 % des cas, celui-ci est présent dans la chambre toute les nuits ou presque. La présence d'un animal impacte la qualité du sommeil dans 25 % des cas. En conclusion : il est important que le sommeil de chacun soit préservé. Les besoins de sommeil d'un enfant ou d'un animal ne sont pas les mêmes que ceux d'un adulte. Il faut donc en tenir compte dans le partage éventuel de son lit.
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